« Les services achats qui combinent habilement leurs outils, leurs ressources et leur expertise afin de répondre aux besoins en constante évolution de leur activité seront les premiers à connaître la réussite. L’agilité va définir la prochaine vague de succès de la fonction achat ». 

Bien que datant de 2015, cette définition partagée par Ardent Partners lors du CPO Rising de cette même année, met en exergue toute l’importance de la notion. Faire preuve d’agilité n’est pourtant pas chose aisée, surtout lorsqu’on fait face à des règles et processus parfois bien ancrés dans la profession. Néanmoins, une fois bien exploité, il est possible de faire de ce concept un véritable vecteur de création de valeur pour une organisation. 

Mais concrètement, comment faire preuve d’agilité en tant qu’acheteur et en quoi cette notion est-elle étroitement liée à la digitalisation des processus ? Découvrez-le à travers cet article.

 

Agilité : les clés de succès pour la fonction achats

 

  • Faire preuve de flexibilité et d’adaptabilité

Être agile, c’est dans un premier temps être capable de comprendre, réagir et s’adapter efficacement à tout changement, tant interne à l’entreprise (ex. stratégie, fusion) qu’externe à celle-ci (ex. législation). Ainsi, quelque soit la complexité et la particularité de l’environnement dans lequel l’acheteur évolue, il doit pouvoir accompagner au mieux son organisation, et répondre activement à ses nouveaux besoins.

Manquer de flexibilité face au changement n’est d’ailleurs pas sans conséquences puisque l’acheteur risquerait de passer à côté de certaines opportunités … un scénario qu’il est préférable d’éviter dans un contexte de concurrence accrue.

 

  • Accorder de l’importance à la collaboration

Être agile signifie également tenir compte et tirer parti des forces de chacun et ce, dans le but de gagner en efficacité, générer de la valeur et identifier plus facilement de nouvelles opportunités. Collaborer avec des acteurs tant internes qu’externes à l’organisation devient ainsi un réel atout en matière d’innovation, grâce notamment au regroupement des différentes expertises. Par ailleurs, cette approche permet d’établir des conditions favorables à la réalisation d’objectifs communs.

 

  • Innover

Comme évoqué ci-dessus, un acheteur agile est un acheteur capable de se tourner vers ses collaborateurs internes (R&D, marketing, etc.) et vers des fournisseurs stratégiques, en quête de nouvelles compétences et de relations durables. Dans ce contexte d’open-innovation, sa place est alors fondamentale. Il se doit en effet de développer des relations étroites et partenariales avec ceux-ci, de sorte à intégrer l’innovation au sein de l’organisation (via la mise en commun des compétences de chacun) et créer de la valeur ajoutée. Sa casquette est alors double: en plus d’être acheteur, il devient un véritable business partner.

Notez que l’agilité nécessite d’explorer de nouveaux horizons et de tenter de nouvelles approches. De la même façon, elle implique uneculture de valorisation de l’échec“, qui consiste à voir les erreurs comme une opportunité de s’améliorer.

 

  • Anticiper et faire preuve de proactivité

Être un acheteur agile ne revient pas uniquement à connaître en profondeur le marché fournisseurs et les besoins de ses clients internes. Être un acheteur agile, c’est anticiper les tendances du marché et mettre en place des plans d’action adaptés, de sorte à bénéficier d’une longueur d’avance sur les autres. 

Pour gagner en agilité, Procurement leaders met en avant une autre bonne pratique qui consiste par exemple à “négocier le contrat durant la phase de sourcing”. Surprenant et pourtant. Rien n’interdit l’acheteur d’aborder ses termes et conditions à cette étape du processus achats. De cette façon, il sera ainsi à même d’anticiper les besoins et d’éviter toute mauvaise surprise par la suite.

 

  • Être attentif au monde environnant

Autre point caractéristique de l’agilité : l’importance accordée à la voix du client. Il s’agit ici – pour l’acheteur – de mettre les besoins et intérêts de ce dernier au centre de ses préoccupations de sorte à pouvoir lui fournir la réponse la plus adéquate possible. Cette approche nécessite une veille continue de l’environnement fournisseur pour une maîtrise parfaite des dimensions technologiques, tarifaires et réglementaires qui y sont associées.

S’intéresser au monde environnant est par ailleurs indispensable à tout acheteur qui souhaite maîtriser ses coûts et ses risques.

 

  • Savoir se remettre en question pour être plus efficace 

Être agile c’est finalement être capable de remettre en cause ses produits et services actuels lorsque c’est nécessaire, et face – entre autres – à l’évolution des besoins du client, comme abordé ci-dessus.

Un acheteur agile se doit également de mesurer en continu la performance de ses achats, de sorte à apporter d’éventuelles améliorations à sa stratégie.

 

Quand la digitalisation décuple le potentiel d’agilité de l’acheteur

 

De plus en plus d’entreprises font aujourd’hui le choix d’intégrer des outils digitaux pour gérer efficacement leur processus. La fonction achats n’y échappe d’ailleurs pas. Et pour cause, les avantages offerts par la digitalisation et l’intelligence artificielle sont nombreux. Quant à leur impact sur l’agilité de l’acheteur, ils sont plus que évidents : vision à 360°, instantanéité, gain de réactivité face aux évolutions du marché et à la gestion des risques, suivi en temps réel des écarts et des variations de prix… bref, de quoi lui donner la possibilité de s’adapter en un rien de temps. Ces outils sont donc – pour l’acheteur – une opportunité d’améliorer son potentiel d’agilité. Néanmoins, ils nécessitent une formation en amont pour en tirer pleinement parti.

Chez Ordiges, nous mettons un point d’honneur à la notion d’agilité, c’est pourquoi l’ensemble de nos solutions ont été conçues autour de ce principe. Grâce à nos outils 100% digitaux et collaboratifs, automatisez la totalité de votre filière achats tout en faisant preuve d’anticipation, de souplesse et d’esprit d’équipe.

 

Sources : Manutan ; Chef d’entreprise ; L’opinion ; Décision achats

 

Article rédigé par Maud Polomé, Stagiaire Assistante Marketing & Communication