Depuis vingt ans, les nouvelles technologies ne cessent de faire évoluer notre quotidien. Les entreprises deviennent tour à tour digitales, en même temps que les consommateurs modifient leurs comportements d’achat. Désormais, les données sont échangées, collectées, analysées et traitées beaucoup plus rapidement. Ainsi, nos mails, nos faits et gestes sur Internet, nos clics pour être plus précis, nos achats, nos finances mais aussi nos corps sont sources d’information et deviennent des données calculables. C’est pourquoi, les entreprises doivent nécessairement mettre ces « data », une fois traitées et analysées, au cœur de leur performance pour s’adapter aux évolutions du comportement du consommateur.
La digitalisation, une définition si simple ?
En effet, nous parlons souvent du terme digitalisation, mais qu’est-ce concrètement ? La définition basique s’inscrit dans le fait d’intégrer les technologies digitales dans l’ensemble des stratégies menées par l’entreprise. Beaucoup d’entreprises fonctionnent toujours avec des logiciels comme Excel qui ne sont plus adaptés pour rester performant face à une innovation en constante évolution. Ainsi, pour les entreprises, la digitalisation permet : l’optimisation des processus et la création d’une expérience cliente différenciante. La question n’est alors plus de savoir à quel moment l’entreprise va se digitaliser, mais plutôt comment elle va piloter cette nouvelle stratégie. Cela comprend un changement total du traitement des données, des flux de communications internes et externes.
Ainsi, on peut classer les entreprises en différentes catégories :
- Les « Beginners » , autrement appelés les sceptiques.
- Les « Conservatives » qui utilisent moyennement le digital.
- Les « Fashionistas », ils utilisent le digital comme une mode.
- Les « Digital Masters », ceux qui se servent du digital comme un outil à part entière dans leur stratégie.
Ces différentes catégories sont importantes, car selon une étude faite par Capgemini, les Digital Masters sont 26 % plus rentables en moyenne que les autres entreprises qui n’ont pas mis le digital au cœur de leur entreprise. De plus, on constate également que les PME et ETI ont d’autant plus d’enjeux car étant absentes de l’univers digital, elles disparaîtront d’ici une dizaine d’années, laissant la place à des concurrents plus agiles.
Des enjeux clés pour l’entreprise de demain
Selon une étude de l’Observatoire du digital flow, les dirigeants et les salariés ont la même perception de l’importance de la digitalisation. Cependant, pour 41 % des dirigeants d’entreprise, la priorité est de miser sur le côté business et la relation client, tandis que 41 % des collaborateurs voient cette évolution digitale comme permettant « d’intégrer des outils favorisant la flexibilité et la collaboration ».
Ainsi, à travers l’étude, on peut constater que la digitalisation ne s’arrête pas à l’amélioration des conditions de travail ou bien encore ne se réduit pas à un élément business. Il s’agit bien d’une stratégie complète qui a plusieurs avantages :
- Des gains de temps dans les processus.
- L’utilisation de l’intelligence collective par la simplification d’une communication plus rapide au sein d’une même entreprise.
- Des conditions de travail améliorées pour les collaborateurs.
- L’optimisation des dépenses notamment dans la fonction achat et ainsi une rentabilité plus élevée.
- La collecte de données en grande quantité.
- Cela permet une relation plus personnalisée avec les clients, et permet ainsi d’accroître la notoriété de l’entreprise, car celle-ci est plus moderne.
La transformation digitale des entreprises est donc un enjeu des entreprises de demain. La mise en place d’une stratégie pour réussir cette digitale est primordiale. Nous vous invitons à lire notre article : Comment réussir sa transformation digitale en entreprise ?
Un atout essentiel pour la fonction achat
Comme précédemment évoquée, la digitalisation en tant qu’outil d’accélération de l’innovation, réinvente certains métiers de l’entreprise, notamment la fonction achat. Ainsi, la digitalisation permet d’optimiser le traitement de tâches lourdes et chronophages grâce à des solutions de numérisation et d’automatisation, ou bien encore sur l’intelligence artificielle et le Machine Learning.
De plus, les données représentent pour les services achats un enjeu capital, car des données de qualité permettent la détection des failles, la maîtrise de certains risques ou la réduction des coûts. Le big data est important, mais la smart data est essentiel. L’automatisation des transactions est également un élément clé. En effet, cela permet de réduire le cycle des appels d’offre, de fluidifier les relations avec les fournisseurs, et par conséquent améliorer le contrôle des dépenses.
Pour en savoir plus sur les bénéfices de digitalisation des données achats, Eric Pansin, Président d’Ordiges, vous donne toutes les pistes dans l’article de Fokus IT : « Sur la piste des dépenses inutiles ».
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Sources: ILV/ Mydigitalweek /e-marketing /itsocial.fr / Etude Capgemini Consulting / Alphalives
Article rédigé par Noëmie Schmit, Marketing & Communication Officer